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Les USA - Chesapeake Bay


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Chesapeake Bay regroupe plusieurs états : La Virginie, Le Maryland et l'état de Wachington.

Chesapeake Bay offre un plan de navigation exceptionnelle, longue de plus de 150 miles, large de 5 à 10 miles, avec plus de 150 rivières qui s’y déversent, des baies, des rias, des canaux…. Une véritable protection météorologique. Comment ne pas trouver son mouillage enchanteur ? Ici chaque mouillage possède ses propres charmes, il y en a pour tous les goûts, selon le moment, selon ton désir, selon ton état d’humeur et bien sûr selon les vents. Sous ses aspects champêtres et sauvages, se cache ici le cœur de la création des Etats-Unis et le début de son histoire… Les hommes ne s’y trompent pas… et bien longtemps avant, les indiens eux aussi avaient choisi ses terres pour s’y installer, la richesse des rivières et l’abondance de crabes bleus, quoi de plus pour attirer les hommes !!!

Pour les indiens Chesapeake bay se traduit par Pendaquop : "la grande rivière dans laquelle les poissons et les coquillages sont si abondants".


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Norfolk à Jackson Creek (Piankatank River) : 31 mai 2006 (50 miles)


Nous quittons le mouillage au petit matin pour nous retrouver très vite dans les chenaux d’entrée des cargos et bateaux militaires. Nous sommes en plein milieu des ports commerciaux et militaires et l’activité est importante. Coté militaire la zone est bien gardée, interdiction de faire des photos, la VHF ne cesse d’informer les bateaux de s’écarter de la zone, un hélicoptères surveille d’en haut, des vedettes militaires protègent la zone et nous demande de rester le plus possible sur le coté bâbord et tout cela avec le sourire…OK Mesdames No problem …. Frégates, sous-marins, porte torpilles, porte avions et tout et tout et tout … sont amarrés aux nombreux quais….Coté vent c’est nul, alors moteur… Tiens tiens… les filles militaires reviennent nous voir, cette fois-ci c’est un sous-marin qui va sortir, nous apercevons une bulle qui sort de l’eau et qui se dirige vers nous, elles nous demandent de longer les bouées vertes sur tribord, toujours le sourire… Ok Mesdames, No problem…. Le sous-marins est escorté et navigue de front avec Atacapoum… nous nous tenons à l’écart et n’osons pas faire de photos.

Nous sortons enfin du chenal principal pour longer la côte West et nous voyons la brume au large nous arriver dessus, bientôt, on ne voit plus rien, radar, GPS et sondeur, nous repérons l’ensemble des bateaux et des bouées. La brume se lèvera en début d’après-midi, navigation sous génois au portant. Nous arrivons à la marina de Deltaville vers 16H30. Au mouillage nous retrouvons les Biquets en Voyage.

Escale d’une journée, histoire de régler et d’installer le propane, nous en profitons pour envoyer quelques messages à la famille et aux amis, par contre impossible de télécharger la mise à jour du site… patience, ce sera pour plus tard. Lilou profite de la piscine disponible à la marina. Le soir nous organisons un barbecue en compagnie des bateaux français Rocking Chair et Les Biquets en voyage ainsi que deux bateaux québécois. Mille merci aux Biquets pour la bouteille de Ricard… cela faisait longtemps, on le déguste…Les hommes sont un peu tous pompette… Excellente soirée.


Jackson
Creek
(PiankatankRiver) à CoanRiver (The Glebe) : 2 juin 2006 (30 miles)


Départ tôt le matin malgré notre soirée d’hier bien arrosée… nous serons les seuls à se lever et à partir… Direction le Nord, le vent souffle du Sud, mais très vite il s’affaiblit. Nous essayons de naviguer à la voile mais ce n’est pas suffisant, nous devons avancer avec le moteur. Nous souhaitons faire 52 miles, mais vu la faible allure, nous prenons un mouillage dans Coan River, qui se situe une dizaine de miles au sud de la rivière de Potomac qui mène sur 100 miles à Washington. Escale qui pourrait être intéressante car le mouillage de Washington est au centre de la ville face aux nombreux musées et galeries d’art, mais il faut compter une semaine aller, visites et retour. Nous donnons préférences aux escales champêtres et sauvages qu’offrent les nombreuses rivières de la côte NE de la baie de Chesapeake. Aujourd’hui il fait très chaud et lourd, les mouches envahissent le bateau et en plus elles piquent… nous passerons la journée à la chasse aux mouches à coup de torchons et de raquette électrique, elles arrivent de tous les côtés et pourtant personne ne les a pas invitées à faire un tour de bateau. Pêche, aussi est au programme de la journée, sur trois prises nous remontons un poisson, il faut vraiment qu’on achète d’autres hameçons. Le poisson était excellent. Mouillage dans le Glebe en pleine verdure. L’orage et la pluie nous tombent dessus juste après notre arrivée. Nous essayons la pêche aux crabes bleus, spécialité de la baie, en fabricant une sorte de casier avec une caisse, des plombs et une tête de poissons, résultat aucune prise. Il est possible de les pêcher avec un fil et des morceaux de poulet, il faudra essayer…


Coan
River
(The Glebe) à Solomon’s Island Area : 3 juin 2006 (30 miles)


Ciel gris et légère pluie, le vent de Sud Ouest c’est lever mais reste encore faible surtout pour des allures de portant. Nous retrouvons la baie pour une remontée plus nord. Nous naviguons sous génois seul, c’est plus rapide qu’avec la grand-voile qui empêche le génois de se gonfler. Une fois dans la baie le vent s’établit à 20 Nds et nous avançons à 6 Nds. Puis le vent faiblit légèrement, mais le ciel se fait de plus en plus menaçant, le front froid arrive… les vents tournent brusquement au NW en forcissant à plus de 25 Nds. Nous réduisons le génois et nous voilà au près, le vent dans le nez… nous tirons donc des bords pour joindre notre mouillage qui se trouve à 12 miles au NW. Deux bras de rivières au choix, nous prenons celle qui se situe à l’Est, rives vertes et sauvages, nous poserons l’ancre à l’abri des arbres…

Petite journée à Solomon’s Island, nous remontons en annexe l’autre bras de rivière, mais c’est un véritable parc à bateaux, des marinas et des pontons de tous côté, impossible d’apercevoir les rives… il est vrai que nous sommes tout proche de Washington et que la baie offre un magnifique bassin pour la navigation… nous constatons d’ailleurs que les voiliers sont de plus en plus nombreux. Quelques courses au passage, mais quand nous décidons de rentrer l’orage et une pluie violente mêlée de glaçons, nous oblige à s’abriter, il nous faudra pourtant bien rentrée alors que la pluie continue. Une voiture s’arrête à notre passage pour nous amener à notre annexe, toujours délicatesse des américains. Puis nous rentrerons en chantant sur Atacapoum, de toute façon il pleut déjà…trempé guéné et il commence à faire un peu froid… Les aigles sont à l’abri dans leur nid construit sur les balises de chenaux, ils nous regardent passer en ce demandant bien quel genre d’animal nous sommes sous cette pluie battante.


Solomon’s
Island Area à Oxford : 5 juin 2006 (40 miles)


Salut à notre voisin l’aigle et direction côte Est, la météo a annoncé entre 5 et 10 Nds de vent…. La grisaille et une légère pluie régulière nous rappellent le climat de nos chers Anglais, cela va de soit pour une escale britannique. Les cirés et polaires sont de rigueur. Une fois sortie dans la baie, nous retrouvons un vent du Nord entre 15 et 20 Nds. Nous sommes donc au près et tirons des bords pour rejoindre Oxford. Moralité une dizaine de miles en plus, enfin la mer n’est pas trop formée et nous permet d’avancer, nous visitons la baie de long en large et en travers. Le soleil fait place à la grisaille…

Coutume et tradition, spécialité de la baie : Les crabes bleus ; avant la cuisson, ils ont les pattes et les pinces toutes bleus, d’un bleu qu’on ne retrouve pas sur les autres crustacés, d’un bleu bien à eux. On les mange sous poudrés d'épices, à même la table sur des sortes de papiers krafts servant de nappe, pas d’assiette, seul outil le marteau et un couteau, et sopalin à souhait. C’est succulent... on se régale tout simplement !!! Ce soir c’est soirée crabes avec Rocking Chair, petit restau, tables en bois, juste devant notre mouillage…. 7 crabes par personnes, impossible de terminer, heureusement il y a les Dogy Bag pour ramener nos crabes sur le bateau. Encore une bonne soirée. Et toujours des américains d’une gentillesse, un homme nous propose son auto pour se balader… offre quelques pièces au filles pour faire des jeux…

Contrairement à ce que l’on pense et ce que l’on entend du côté de l’Europe, nous avons beaucoup à apprendre des américains côté servitude, ils sont toujours prêts à aider, à rendre service et ceci sans leur demander, spontanément ils nous offrent leurs services et gratuitement et sans aucun intérêt….

Visite d’Oxford, petit et paisible village, en dehors de l’heure américaine, même les bateaux prennent leur temps. Un vieux chantier naval présente son bateau le cabin cruiser Foto de la dynastie des Rosenfield, ses moto restaurées et ses antiquités. Nous n’aurons pas la chance de voir évoluer les fameux Log Canoes, voiliers de 10 à 15 mètres manœuvrés par une douzaine d’équipiers et qui sont aussi rapides qu’instables. L’ensemble des constructions sont en bois, maisons petites et sympathiques, aux pelouses anglaises, quelques terrasses dans les entrées pour farnienté à l’heure du Thé et faire une causette avec ses voisins… Nous oublions la grandeur américaine pour se laisser bercer dans l’influence anglaise et pourtant c’est bien dans cette région que les américains ont conquit les anglais. Nous trouvons un parc pour Lilou.


Oxford à St Mickaël : 7 juin 2006 (18 miles)


Remontée d’une ria au nord de Choptank River jusqu’à ce que la profondeur d’eau nous le permette, c’est un passage appelé Back Door qui nous permet de rejoindre St Mickaël de l’autre coté des marinas. C’est aussi un petit port de pêche. Nous poserons l’ancre par 2 m d’eau car après selon les cartes cela descend à 1,2 m. Le mouillage est complètement sauvage, nous sommes deux bateaux ancrés. Quelques belles villas se dissimulent derrière des arbres, des pelouses à l’anglaise, des pontons pour yachts tout cela dans un climat discret.

Visite de St Mickaël, berceau de la culture anglo-saxonne, ici c’est So British, les drapeaux anglais flottent avec les drapeaux américains. Le village est ancré par l’histoire. Il y a deux siècles que ce village a bâtît sa réputation sur la construction de clippers et en tant que haut lieu de la guerre d’indépendance contre les anglais. Nombreuses maisons en bois restaurées, quelques plaques indiquent l’année d’origine et prouve que l’histoire américaine est bien récente. Les pelouses sont à l’image des pelouses anglaises. Tout est propre, soft, tranquille pour une vie de retraités, accentué par la douceur du climat. Quelques magasins pour touristes car St Michaël attire énormément de touristes, mais tout reste simple et paisible. Nous utiliserons à coté de la bibliothèque le réseau wireless de la police pour recevoir et envoyer nos messages.


St Mickaël à Annapolis : 9 juin 2006 (32 miles)


La météo américaine est aussi bonne que Météo France, le vent qui devait être NW 15 Nds c’est transformé en SE moins de 10 Nds… Enfin nous quitterons nos mouillages sauvages pour avancer à la voile et u moteur vers la civilisation d’Annapolis, berceau de la voile. Le vent est faible mais les courants sont avec nous. Nous flirtons avec le phare e Sharps Island, construction métallique qui a basculé de 30° en même temps que l’îlot ; puis croiserons Schoal Ligthouse, le dernier exemplaire de maison phare en bois caractérisé par de petites fenêtres et son balcon circulaire, haut de 13 m au dessus de l’eau. Le vent tourne Nord à notre arrivée dans le chenal, le mouillage devant Spa creek ne paraît pas bien protégé et pour rentrer dans la ria, il nous faut passer un pont qui est fermé à l’heure de notre arrivée. Nous continuons donc à remonter Seven River pour poser l’ancre dans WeemsCreek. Nous sommes au Nord d’Annapolis, en dehors des marinas et des multitudes de voiliers et retrouvons la verdure et le calme. Certaines bouées de la NAVY sont à disposition des voiliers mais aucune n’est libre. L’ancre d’Atacapoum est posée juste devant une super villa entre deux pontons privés… Nous n’avons plus de gaz suite à un problème de fuite et le repas sera froid. Un avis d’orages et de vent est annoncé pour demain samedi.

Petit matin sans café, nous attendons le réveil de Lilou qui tarde pour aller à terre et faire notre plein de gaz. Nous avons été obliger de prendre un taxi pour se rendre à la station de gaz. Sinon près du mouillage il y a un centre commercial et un liquor shop bien pratique pour faire nos courses

Visite d’Annapolis : nous prenons le bus pour ce rendre dans le centre (environ 1 mile). Nous sommes surpris, Annapolis est une charmante ville qui reflète l’influence anglo-saxonne à l’image de l’architecture. Ici c’est la Mecque de la voile, animation et tourisme… shopping garanti, restaurant et pub… nous sommes le week-end et il y a foule.


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Annapolis à Baltimore: 11 juin 2006 (32 miles)


Le vent souffle du Nord, nous devons donc nous attendre à faire du près, pas de problème pour remonter jusqu’à l’embouchure de Seven river. Mais pour arriver Baltimore, il nous faudra tirer des bords sur une quinzaine de miles, le vent est pile poil en face, nous faisons défiler les virement de bord dans le chenal, jusqu’au pont puis nous décidons de s’aider du moteur… Nous poserons l’ancre dans le mouillage d’Inner Harbour, juste au pied de la World Trade Center et de l’aquarium. Dépaysement complet puisque nous retrouvons la civilisation, le bruit, les lumières et l’animation touristique d’une grande ville. Cela change après nos mouillages calmes et champêtres. Dans la soirée nous sommes abordés par la police qui nous demande de mouiller plus près à l’intérieur d’une ligne délimitée par l’arrière du sous-marin Torsk et du vieux bateau de guerre Constellation. Alors sans discuter, nous poserons l’ancre 10 m plus près sans éperonner les nombreux pédalos et petits bateaux électriques. En fait nous sommes vraiment à la limite de la ligne. Nous serons uniquement deux bateaux dans ce mouillage urbain mais bien abrité, l’ensemble de la flotte préférant les marinas.

Il y a un festival fêtant les 400 ans de l’arrivée des Anglais avec John Smith en 1607, quelques expositions et spectacles musicaux nous révèlent un peu d’histoire. Lilou nous parlera de Pocahontas, des indiens et des méchants, mélangeant un peu la réalité avec la fiction de Disney.


Washington : 13 juin 2006


Départ le matin par le train pour une visite de la capitale des US. Bien sûr, nous nous rendons à la maison blanche, quelques photos souvenir. Lilou constate et nous déclare que Gorges tond la pelouse et ne peux nous recevoir, un peu d’humour sans le vouloir, en tous les cas elle nous a fait bien rire. Nous nous baladons dans les rues ou pour être plus précis avenues ou boulevards, les bâtiments sont énormes et grandioses toujours à l’image des US.
Nous visiterons parmi la multitudes de musées, le musée des indiens d’Amérique qui nous paraît plus refléter l’endroit où on se trouve et faire suite au festival de Baltimore. Celui-ci est immenses sur 4 étages avec de la place à revendre, le premier étage ce sont magasins et restau, le deuxième encore magasins et présentation d’objets indiens avec la projection d’un petit film qui paraît plus de l’amateurisme. Le troisième étage expose les vêtements, les bijoux et poupées indiennes et leur centre de recherche. Le quatrième présente plus les indiens, leur localisation, leurs légendes et leurs armes et nous assistons à une animation intéressante sur la vie des indiens. En fait tout aurait pu être mis sur un étage mais puisqu’on est aux US, il faut du grandiose…
Nous sommes par contre très surpris du peu d’histoire concernant l’holocauste des indiens, de leur situation actuelle et de la jeunesse du musée puisqu’il n’a été construit qu’en 2004 ; la plupart des objets exposés sont des répliques réalisés entre 2000 et 2005. Un trou énorme dans le temps comme si l’oubli devait persister, un trou de presque 400 ans. Lilou a été très intéressée et nous avons eu le droit à une tonne de questions sur le sujet en faisant toujours référence à Pocahontas et Smith.


Baltimore: 14 juin 2006


Changement de mouillage pour des côtés plus pratique, c'est-à-dire ravitaillement. Nous constatons que Baltimore sous ses aspects touristiques cache des quartiers plus miséreux, à chacun son quartier ! La population est moins spontanée, et plus difficile à aborder. Il est vrai que nous sommes dans une grande ville et loin des privilèges qu’offrent la côte et les petits ports.


Baltimore
à ChesapeakeCity : 15 juin 2006 (46 miles)


Départ 7H30. Plus de 8 miles pour sortir de la baie de Baltimore. Le vent est NW et soutenu, nous remontons donc le chenal avec des allures successives de bon plein, de pré et de travers. Un ris dans la grand voile et génois réduit, la mer n’est pas formée, juste un courant contre vague qui fait des fois taper le bateau. Notre vitesse varie entre 5 Nds et 7,3 Nds au GPS, nous avons les courants favorables (le loch ne marche plus). Nous souhaitions mettre l’ancre dans Sassafras River mais il faut remonter la rivière sur 5 voir 10 miles pour trouver un bon abri des vents de NW qui soufflent forts. Dommage car nous étions invités chez des américains rencontrés à St Mickaël ; mais aucun abri devant leur maison ne nous permet une escale tranquille. Nous décidons de profiter des courants et de notre bonne allure pour joindre le canal C&D qui nous mènera ensuite dans la baie du Deleware. Nous sommes au Nord de Chesapeake bay, les fonds remontent et les bancs de sable se multiplient. En fait nous arriverons à Chesapeake City vers 15H, dans un bassin d’ancrage.


Chesapeake
City
à ReedyIsland (Delaware Bay) : 16 juin 2006 ( 18 miles)


Départ avec les courants favorables, pas avant 8H30, c’est un peu tard pour joindre Cap May qui est à plus de 60 miles, nous trouverons une escale en route le temps des courants inverses. 13 miles de canal avec les courants jusqu’au mouillage de Reedy Island qui se trouve 4 miles au sud du canal, l’entrée du mouillage est étroit mais nous distinguons bien les deux perches verte et rouge. Nous arriverons avant l’étale et l’inverse des courants. Inutile d’avancer à petit régime moteur face à 2 à 3 Nds de courant. L’escale est champêtre face à un petit village et le débarquement semble compromis… Alors après-midi cuisine, nous ferons du pain. Il ne nous reste plus qu'à descendre la Baie du Deleware direction SE pour rejoindre le New Jersey.




Date de création : 31/05/2006 @ 19:13
Dernière modification : 16/04/2009 @ 17:09
Catégorie : Les USA


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Latitude  : 48° 38,93 N

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